« myLabel m’engage à évoluer vers une alimentation plus durable »

Brune Jugnet est une consommatrice qui n’a pas toujours fait attention à ce qu’elle mangeait. Aujourd’hui, elle a envie de consommer de manière plus éthique et plus saine.
Comment sait-elle si les produits qu’elle achète correspondent à ses attentes éco-responsables ? Comment décrypte t-elle les étiquettes ? Pourquoi utilise t-elle l’application alimentaire myLabel ?

Quel intérêt portez-vous à votre alimentation ?

Brune Jugnet : Je travaille dans l’industrie du plastique. C’est un secteur qui a été beaucoup critiqué pour son impact environnemental. Cette prise de conscience fait que je me sens de plus en plus concernée par notre façon de consommer. Du coup je me suis intéressée d’un peu plus près à ma façon de manger et à celle de mes enfants.

Comment vous y prenez-vous pour choisir les produits que vous mangez ?

J’ai commencé avec l’application Yuka. Je scannais mes produits en supermarché et je voyais si c’était bien ou mal au niveau sucre, gras ou additifs. Mais ça ne me suffisait pas, je voulais vraiment aller plus loin. C’est comme ça que j’ai découvert myLabel, une autre application qui m’a donné envie d’être encore plus curieuse.

En quoi myLabel vous a permis d’aller plus loin ?

Avec myLabel, je peux décrypter l’impact de mon alimentation sur des critères qui touchent autant à la santé qu’à l’environnement ou la société. Ça a été une révélation pour moi parce qu’avec cette application, je me sens actrice de ma manière de consommer.

Comment devient-on acteur de sa consommation ?

myLabel est personnalisable : c’est-à-dire que l’application s’adapte à mes valeurs.
En créant mon profil, j’établis mon cahier des charges parmi une vingtaine de critères : limiter le risque d’absorber des pesticides, préserver la biodiversité, ralentir le changement climatique, favoriser le bien-être animal… Je choisis ce qui est important pour moi et j’écarte ce qui l’est un peu moins. Cela me permet de vérifier si les produits que je scanne correspondent à mes attentes.

“Ça m’engage à évoluer en tant que consommatrice vers une alimentation plus durable.”

Est-ce que cela vous rend plus éco-responsable ?

Oui, car cela me force à réfléchir et ça m’engage à évoluer en tant que consommatrice vers une alimentation plus durable.

Quels sont les critères que vous avez retenus dans myLabel ?

J’ai coché par exemple le fait de pouvoir éviter la déforestation qui n’était pas vraiment un sujet pour moi. Maintenant ça fait partie de mon cahier des charges. J’ai sélectionné aussi la protection des ressources naturelles et le fait de pouvoir éviter la pollution des sols.
Côté santé, j’ai choisi le fait de pouvoir éviter les additifs controversés, tout comme les OGM et les pesticides, sans oublier les perturbateurs endocriniens et les antibiotiques animaux.

Est-ce que vous tenez compte aussi de l’impact de votre alimentation sur la société ?

J’ai sélectionné tous les critères de cette thématique proposée par l’application : favoriser la juste rémunération des agriculteurs, le bien-être animal, les conditions de travail…

Inversement, quels sont les critères que vous n’avez pas sélectionnés dans l’application ?

Dans la thématique consacrée à l’impact des produits alimentaires sur la planète, je n’ai pas coché le critère de la biodiversité ni celui de l’huile de palme. Je sais que ce n’est pas bien, mais j’estime que je ne me suis pas suffisamment informée sur cette question. Je verrai plus tard quand j’en saurai plus. Concernant les allergies et les intolérances, on n’en a pas dans la famille, donc ça non plus je ne l’ai pas sélectionné.

“Je peux voir les sources d’évaluations et en découvrir plus sur celles qui m’intéressent. Et surtout l’application me propose des alternatives !”

Avez-vous changé votre façon de consommer avec myLabel ?

Ma démarche n’est plus la même. Quand j’achetais mes produits au supermarché, je ne me posais pas la question de mon impact sur la planète. C’est en utilisant myLabel que je me suis mise à me questionner.
Le fait de pouvoir choisir les critères sur lesquels je veux me mobiliser, ça me pousse à réfléchir et à me dire : « Attention ! Le produit que je veux consommer respecte t-il mes valeurs ? ».
Je me suis mise en marche, en mouvement, vers une alimentation plus durable et c’est très intéressant car j’ai envie d’en savoir plus et l’application m’informe quand je scanne mes produits.

Que pensez-vous du fonctionnement de l’application ?

myLabel est hyper simple à utiliser et je trouve qu’elle s’améliore constamment.
Quand je scanne un produit, j’ai un décryptage très complet. Je comprends très vite s’il est conforme ou pas à mes attentes. Je peux voir les sources d’évaluations et en découvrir plus sur celles qui m’intéressent. Et surtout l’application me propose des alternatives.

Quel est l’intérêt d’avoir des alternatives aux produits que vous scannez ?

Si je scanne un produit qui ressort comme ne correspondant pas à mon cahier des charges, je regarde si les alternatives proposées par myLabel sont disponibles immédiatement dans le rayon concerné. Si ce n’est pas le cas je n’achète pas et je passe à autre chose.

Pouvez-vous nous donner un exemple de produits que vous avez choisi de ne plus consommer ?

La sauce que j’utilise habituellement pour accompagner mes pâtes ressort comme non conforme aux critères que j’ai sélectionnés. L’application me propose d’autres sauces équivalentes alors je prends celles-ci.

Il y a aussi de bonnes surprises ?

Oui, heureusement. Mon risotto par exemple, je m’attendais à ce qu’il ressorte non conforme à mes attentes sélectionnées dans l’application, mais ce n’est pas le cas. Cela m’a conforté dans le fait de continuer à en acheter. Même chose pour le goûter des enfants avec les pains au lait, cela m’a rassuré.

Avant d’utiliser myLabel comment vous informiez-vous sur votre alimentation ?

Ma première source d’information, c’est la télévision, internet et les réseaux sociaux. Jusque-là l’information venait à moi, je n’allais pas forcément la chercher.
Avec l’application, j’ai été amenée à regarder et à réfléchir à ce qui se passe à l’extérieur de chez moi. En fonction de ce que j’entends et j’apprends, je fais évoluer mon profil dans myLabel.
Je peux le modifier à tout moment en cochant ou décochant certains critères, ce qui modifie aussi le résultat des évaluations des produits que j’achète.

Quel crédit accordez-vous aux évaluations des produits délivrés par myLabel ?

Les sources qui permettent de décrypter les produits proviennent d’associations et ONG indépendantes ce qui est à mes yeux un gage de transparence et de fiabilité des évaluations.

“La confiance dans l’information délivrée par myLabel, c’est la clé.”

Quel genre de consommatrice étiez-vous avant cette prise de conscience ?

J’étais dans l’impulsion et la rapidité. J’avais un besoin et j’y répondais sans forcément réfléchir. Il fallait que je remplisse un frigidaire avec des produits simples et peu élaborés, ça s’arrêtait là.

À quelle fréquence faites-vous vos courses ?

Avant, je faisais mes grosses courses une fois tous les 15 jours dans des hypermarchés. Pour le reste j’allais une fois par semaine dans le supermarché situé à côté de chez moi. Mais mon mode de consommation a changé. Aujourd’hui, je vais tous les 15 jours dans une petite surface de proximité, un super U, et je me rends deux fois par semaine au marché.

Pour faire bouger les choses, myLabel mesure les attentes éco-responsables des consommateur⸱rice⸱s grâce à leurs choix dans l’application. Les professionnels peuvent s’abonner aux études et analyses anonymes qui en résultent, ce qui permet à myLabel de se financer tout en restant gratuit *. Est-ce un modèle vertueux pour vous ?

Si mes données anonymisées peuvent faire bouger d’autres personnes vers une alimentation plus durable comme les producteurs, les marques, les industriels, ou les gens d’une manière générale, et bien je trouve que c’est très positif.
Pouvoir contribuer à l’évolution d’une alimentation meilleure pour soi et la planète, c’est vraiment le point fort de myLabel. Le fait que ce soit anonymisé me donne encore plus confiance sur l’utilisation de ces données.

*myLabel est une entreprise solidaire reconnue d’utilité sociale (agrément ESUS). Ses statuts lui interdisent de divulguer des données individuelles et de faire de la publicité pour les produits.

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